Impôts : comment les milliardaires français échappent (légalement) au fisc grâce à un jeu d’actifs et de crédits

En France, le taux d’imposition peut frôler les  30 % sur les plus-values , sans parler de l’ Impôt sur la Fortune Immobilière . Pourtant, certains des plus grands milliardaires français comme Bernard Arnault ou François Pinault réussissent à  payer presque zéro impôt… sans quitter le territoire ni enfreindre la loi . Le secret ? Une stratégie fiscale parfaitement légale, entre  holdings, emprunts et patrimoine immobilisé . Décryptage d’un mécanisme redoutablement efficace.

Acheter, garder… et ne jamais vendre 🔎

Contrairement aux idées reçues, les milliardaires  ne vivent ni de salaires, ni de dividendes, ni de reventes d’actifs . Leur richesse repose essentiellement sur des  parts d’entreprise, actions ou biens immobiliers , qu’ils conservent précieusement. La raison est simple :  vendre ses actifs déclenche l’impôt sur les plus-values , soit 30 % en France. Résultat : ils ne vendent pas, ils conservent.

Pour contourner l’IFI, ils passent également par des  sociétés holdings . Ce montage leur permet de  loger leurs actifs financiers , qui ne sont pas imposés au même titre que l’immobilier détenu en direct. De plus, en  évitant les distributions de dividendes , ils échappent à l’imposition sur les revenus du capital.

C’est ce que certains fiscalistes appellent la stratégie du  “buy, hold, borrow, die”  : acheter, conserver, emprunter, transmettre. Un mantra discret mais omniprésent chez les grandes fortunes françaises.

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Crédits, successions et optimisation patrimoniale 🔎

Mais alors, comment ces milliardaires financent-ils leur vie luxueuse sans liquidités directes ?  Ils empruntent.  Et pas de n’importe quelle manière. Ils mettent en garantie leurs actions — très liquides et valorisées — pour obtenir  des prêts à taux ultra-préférentiels . Cet argent sert à financer leurs dépenses personnelles : yachts, villas, jets… sans jamais générer de revenu imposable.

Autre avantage :  les emprunts ne sont pas taxés , et dans certains cas,  les intérêts peuvent même être déductibles du revenu imposable , selon la structuration du montage. Ce levier permet aux ultra-riches de vivre dans l’opulence tout en  maintenant leur charge fiscale au strict minimum .

Lorsqu’arrive le moment de la succession, là encore, la loi française offre des outils puissants. Grâce au  Pacte Dutreil , les chefs d’entreprise peuvent transmettre leur société avec une  réduction de 75 % des droits de succession . En parallèle, ils utilisent les  holdings familiales , les  dons exonérés tous les 15 ans , voire des mécanismes comme  l’assurance-vie ou les fondations , pour  structurer leur transmission en minimisant l’impact fiscal .

Conclusion

Dans un pays réputé pour sa pression fiscale,  les grandes fortunes françaises réussissent à naviguer habilement dans les interstices du droit . Sans fraude, sans exil fiscal, elles optimisent leur patrimoine avec des outils accessibles… mais complexes.  Loin des clichés, ce n’est pas l’illégalité qui protège les milliardaires, mais leur maîtrise absolue du cadre légal.

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