Bitcoin dépasse les 100 000 dollars : les raisons derrière cet exploit historique

Dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 décembre, le Bitcoin a atteint un nouveau sommet en franchissant, pour la première fois de son histoire, la barre symbolique des 100 000 dollars. Ce tournant majeur a été rendu possible grâce à plusieurs facteurs, notamment des événements politiques clés, tels que le retour de Donald Trump au centre de la scène internationale.

Mais ce sont deux autres figures inattendues qui ont joué un rôle crucial dans cette envolée : Vladimir Poutine et Jerome Powell. Ces deux personnalités, pourtant souvent perçues comme opposées aux idéaux de l’or numérique, se sont retrouvées indirectement liées à cette ascension historique.

Vladimir Poutine reconnaît que le Bitcoin est “inarrêtable” 🔎

Lors du 15e Forum sur l’investissement organisé par la Vnechtorgbank (VTB), la deuxième plus grande banque russe, le président russe Vladimir Poutine s’est exprimé sur le Bitcoin. En abordant les enjeux des réserves en devises étrangères, il a posé une question marquante :

“Pourquoi accumuler des réserves si elles peuvent être perdues si facilement ?”

Depuis le début de la guerre en Ukraine, plus de 300 milliards de dollars de réserves étrangères appartenant à la Russie ont été gelés. Face à cette situation, le pays a commencé à explorer des alternatives, notamment les cryptomonnaies et le Bitcoin.

“Par exemple, le Bitcoin. Qui peut l’interdire ? Personne.”
– Vladimir Poutine

Cette déclaration souligne la force et l’indépendance du Bitcoin, particulièrement pour un État. Contrairement aux devises traditionnelles, les cryptomonnaies sont hors de portée des sanctions économiques. Pour rappel, les réserves en devises étrangères permettent aux pays de diversifier leurs avoirs et de se protéger contre la volatilité des marchés. Toutefois, selon Poutine, le règne du dollar comme actif de réserve mondial touche à sa fin.

Pour Jerome Powell, le Bitcoin est “comme l’or”

De l’autre côté de l’Atlantique, le président de la Réserve Fédérale américaine (FED), Jerome Powell, a également évoqué le Bitcoin, mais avec une vision bien différente. Il l’a comparé à l’or, un actif reconnu pour sa stabilité et sa valeur au fil du temps.

Voir un banquier central américain faire un commentaire positif sur le Bitcoin est déjà surprenant, mais le comparer à l’or, l’actif le plus célèbre et le plus capitalisé au monde, relève d’une véritable révolution.

Cependant, Powell a précisé un point clé :

“Le Bitcoin n’est pas un concurrent du dollar. Ce n’est pas une forme de paiement ou une réserve de valeur.”

Cette vision contraste fortement avec celle de Vladimir Poutine, qui perçoit le Bitcoin comme un instrument capable de challenger l’hégémonie du dollar et, par extension, celle des États-Unis.

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Un enjeu géopolitique majeur 🔎

La tension monte alors que Donald Trump a récemment menacé les pays des BRICS qui envisageraient d’abandonner le dollar comme mode de paiement. Le dollar reste un outil stratégique de la géopolitique américaine, garantissant leur domination sur l’économie mondiale.

En conclusion, deux visions s’opposent :

• Pour Poutine, le Bitcoin est une arme contre le système monétaire actuel, marquant la fin du règne du dollar.
• Pour Powell, le Bitcoin est une alternative au même titre que l’or, mais il reste secondaire par rapport au dollar.

Les marchés, eux, semblent avoir pris position. Quelques heures après ces déclarations, le Bitcoin a franchi les 100 000 dollars, confirmant sa place comme l’or numérique, inarrêtable.

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