Dans les coulisses de la première transaction immobilière 100 % réglée en Bitcoin

La toute première transaction immobilière en France réalisée intégralement en Bitcoin marque un tournant historique. Ce projet audacieux soulève de nombreuses questions et illustre comment la blockchain pourrait profondément transformer le secteur immobilier.

Bitcoin et immobilier : connecter deux univers différents 🔎

Le projet est né d’un constat simple : le marché immobilier traditionnel est freiné par des frais élevés, des délais prolongés, et une dépendance à des intermédiaires multiples. En utilisant le Bitcoin, les 3 fondateurs de Bitcoinimmo ont cherché à réduire ces obstacles tout en créant un cadre conforme et sécurisé pour intégrer la cryptomonnaie dans ce secteur.

Leur travail a permis de rassembler notaires, avocats et professionnels de l’immobilier afin de poser les bases d’un cadre légal encore inexistant en France.

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Comment fonctionne une transaction immobilière en Bitcoin ? 🔎

Voici les étapes clés :

  1. Accord sur le prix : Le prix est fixé en euros mais converti en Bitcoin (BTC) lors de la transaction finale.
  2. Préparation : Les documents nécessaires, y compris les informations des wallets Bitcoin, sont transmis au notaire. Celui-ci vérifie l’origine des fonds et la solvabilité des parties.
  3. Transfert des BTC : Le transfert se fait sous la supervision du notaire, qui valide le montant transféré entre les cold wallets des parties.
  4. Enregistrement : Le notaire officialise le transfert de propriété et la blockchain enregistre le transfert des fonds, garantissant sécurité et transparence.

À terme, les smart contracts pourraient automatiser des étapes comme le transfert de titres ou la gestion des fonds, tout en maintenant la présence essentielle des notaires comme garants du droit Napoléonien.

Défis fiscaux et opportunités économiques 🔎

Les transactions immobilières en Bitcoin soulèvent également des questions fiscales. La vente de biens immobiliers financée en Bitcoin entraîne une plus-value imposable à 30 % via la flat tax.
Un travail de recherche est en cours entre fiscalistes et notaires pour réduire cette taxation, selon Nicolas Fourchet.

Une révolution sans frontières 🔎

Des régions comme l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et le Moyen-Orient ont déjà adopté des approches crypto-friendly pour les transactions immobilières. Par exemple :

  • Costa Rica : Des panneaux publicitaires proposent des propriétés en BTC.
  • France : Bien que plus lente, des initiatives comme Bitcoinimmo émergent, avec des offres en Bulgarie, Marseille, et même la Grande-Motte.

Blockchain vs. MNBC : quel avenir pour l’immobilier ? 🔎

En intégrant la blockchain, les transactions immobilières deviennent :

  • Globales : Acheteurs et vendeurs peuvent se connecter directement, peu importe leur localisation.
  • Simplifiées : Moins d’intermédiaires, réduction des coûts liés aux devises et frais bancaires.

Cependant, un choix s’impose : l’indépendance économique portée par Bitcoin, ou la centralisation via les monnaies numériques des banques centrales (MNBC). Ce choix pourrait bien déterminer l’avenir des transactions immobilières et de l’économie numérique, selon Nicolas Fourchet.

Avec des signaux encourageants du côté des banques et des autorités françaises, le modèle Bitcoin pourrait ouvrir de nouvelles opportunités d’investissement et redéfinir les standards du marché immobilier.

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