Au moins 8 pays utilisent le minage de Bitcoin pour accélérer leur transition énergétique

Introduction

Le minage de Bitcoin devient un outil clé pour valoriser l’énergie renouvelable inutilisée dans plusieurs pays à travers le monde. En exploitant des surplus d’électricité, ces nations, dont l’Islande, le Japon et les Émirats arabes unis, encouragent la croissance des énergies vertes tout en générant des revenus supplémentaires.

Le minage de Bitcoin, un outil pour développer les énergies renouvelables autour du monde 🔎

Les critiques faites contre Bitcoin se concentrent souvent sur sa consommation énergétique, dépassant 100 TWh par an. Pourtant, le minage est la seule industrie capable de se déplacer vers les sources d’énergie gaspillée. Contrairement aux idées reçues, le minage aide à rentabiliser ces énergies sans nécessiter d’investissements publics.

Parmi ceux-ci, en plus du Texas, connu pour avoir accueilli d’importantes fermes de minage ses dernières années, 8 pays se démarquent particulièrement : les Émirats arabes unis (EAU), l’Islande, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Chine, le Kenya et le Salvador.

Bitcoin aux Émirats arabes unis

Au cours de l’année 2023, les Émirats arabes unis (EAU) ont renforcé leur position comme destination de choix pour le minage de Bitcoin au Moyen-Orient, atteignant environ 4 % du hashrate total attirant les mineurs les plus importants dont Marathon Digital.

Les EAU utilisent le minage pour soutenir leur transition énergétique, exploitant les surplus d’énergie principalement solaire et nucléaire.

Bitcoin en Islande

En 2023, l’Islande a également consolidé sa position comme l’une des principales destinations pour le minage de Bitcoin, grâce à ses vastes ressources en énergie géothermique et hydraulique.

L’industrie minière y représente environ 1,3 % du hashrate mondial. Avec une population de 370 000 habitants, l’Islande est le plus grand producteur de hashrate par habitant au monde.

Bitcoin au Japon

Le Japon a aussi intensifié ses efforts dans le minage de Bitcoin en exploitant les surplus d’électricité provenant d’énergies renouvelables, notamment des fermes solaires.

Cette semaine, TEPCO a annoncé l’installation de nouveaux sites de minage dans les préfectures de Gunma et Tochigi utilisant des énergies renouvelables.

Bitcoin en Nouvelle Zélande et au Canada

En Nouvelle-Zélande, des périodes de fortes pluies provoquent des débordements d’eau des barrages hydroélectriques, tandis qu’au Canada, les vastes réserves hydroélectriques produisent souvent plus d’énergie qu’il n’en est consommé.

Pour éviter ce gaspillage, le minage de Bitcoin devient une solution évidente, avec des entreprises comme GridShare LLC exploitant cette énergie gaspillée.

Bitcoin en Chine

En Chine, les autorités locales utilisent le minage de Bitcoin pour exploiter l’excédent d’énergie souvent gaspillé, afin de maintenir la viabilité des infrastructures. Contrairement à l’idée répandue d’une interdiction totale en 2021, il n’y a jamais eu de véritable interdiction. Le gouvernement a seulement suspendu certaines activités, tout en autorisant les mineurs légalement enregistrés à utiliser les surplus énergétiques.

Bitcoin au Kenya

Au Kenya, des entreprises telles que Gridless exploitent des énergies renouvelables comme la géothermie et le solaire pour miner du Bitcoin, notamment près du volcan éteint de Hell’s Gate. Cette initiative permet de monétiser les surplus d’énergie tout en finançant l’électrification de 5 000 foyers locaux.

Bitcoin au Salvador

Au mois d’octobre 2023, le Salvador lançait sa première pool de minage de Bitcoin, appelée Lava Pool. Ce projet bénéficie d’un cadre réglementaire favorable, avec 23 % des revenus du minage reversés au gouvernement.